Hooooo ! Encore une jupe, comme c’est étrange. Parfois, je me dis que je suis monomaniaque… A moins que ça ne soit de me lancer dans la couture d’un pantalon qui me fasse peur… Ou tout simplement parce que je préfère porter jupes et robes… Il va falloir que j’en parle à mon psy tiens !
Donc, une nouvelle jupe a regagné mon armoire. Une jupe avec le même tissu que celle-ci. Une jupe parfaite pour le bureau. Une jupe pour le thème du mois de février sur T&N :
Haute-Couture.
Il s’agit d’un modèle d’inspiration Dior, la jupe fourreau longueur genou de 1954. Je regrette amèrement de ne pas avoir acheté plus de ce lainage, la petite veste coordonnée aurait été géniale. La doublure est en taffetas gris.
Peu de modifications sur ce modèle :
Suppression de la bande pour la ceinture (pas assez de tissu).
Réajustement du patron (taille 40) au niveau des hanches (taille 38).
Rétrécissement des côtés pour une forme plus fourreau (mais je trouve que ce n’est pas suffisant encore alors que j’ai supprimé 8 cm en largeur au niveau du bas).
Je n’ai pas suivi les instructions pour la bande frangée du bas et il y a 3 épaisseurs de tissu.
Lainage : Stop tissu – Doublure : Toto au poids – Zip : Myrtille – Patron : Burda Classic HS 41H modèle 2C
Côté Finance, il faut compter 1.50 €uros de tissus et moins d’1 €uro pour le zip. J’adore l’idée d’avoir une jupe d’inspiration Dior pour un si petit prix. 😀
Je vous laisse avec un titre à nouveau tiré de ma It Playlist, Glory Box de Portishead.
A peine un projet terminé, que j’en attaque un nouveau.
Toujours prudente, je pars dans l’idée de faire une toile avec un coton d’ameublement noir et un coton blanc à pois noirs… Mais je peux déjà vous dire qu’il ne restera pas dans le bac des tissus à recycler.
Déjà 20 heures passées dessus et il n’est pas encore terminé. A votre avis, qu’est ce que ça peut bien être ?
Tissus : Myrtille et Vide-grenier – Patron : Burda
La suite au prochain épisode. 😀
En attendant, ça vous branche une petite balade avec Charlie Winston – I Love Your Smile ?
Il y a quelques semaines, je me suis mis en tête de faire un petit ensemble en m’inspirant d’un magnifique modèle de robe pour le haut. Pleine d’entrain (et des finances en berne), je me suis lancée le défi fou de tout patronner moi-même. Bien mal m’en a pris ! J’ai passé un temps effroyable sur ce projet. Le prochain a intérêt à être du tout simple sous peine de finir à l’asile…
Pas prête de recommencer.
Pour résumer l’affaire, j’ai commencé par tester la partie haute de la tunique sur une toile. Premier problème, il a fallu doubler la version définitive car mon coton était vraiment trop fin. Second problème, j’aurais dû tester également la partie basse. Je n’accroche pas beaucoup avec le devant… manque de plis, manque de mouvements, je ne sais pas trop. Si j’ai le courage dans quelquesjourssemaines mois, je pense reprendre le devant et ajouter des basques, des vrais.
C’est le dos qui m’a demandé le plus de boulot. De nombreux essayages, épinglages, coutures, maniements du couds-vite ont eu raison de ma santé mentale. Je crois bien que c’est à partir de ce moment que les cauchemars sont apparus 😯 (comme cette course folle, dans des ruelles sombres et lugubres, à la poursuite de ma tunique qui me narguait en ricanant).
Mais je suis tout de même satisfaite du résultat.
Quant à la jupe, elle manque d’intérêt. Une jupe droite sans fioriture, classique, mais qui a l’avantage, du coup, de pouvoir passer partout.
A cela, on peut ajouter que j’ai tout de même réussi à casser 3 aiguilles, failli perdre un doigt avec le découds-vite et suis tombée en rade de fil marron.
Voici donc la bête : tunique est en coton fin et tout doux (j’avais craqué pour le motif) – jupe en coton stretch et doublée en taffetas marron glacé.
Tissus : Myrtille & Stop Tissu – Zip : Myrtille – Patron : Maison
Allez ! On va pas se laisser abattre, j’ai toujours en tête ma petite veste beige et je veux attaquer ma jupe inspiration Haute-Couture. Bah finalement si, je suis prête à recommencer. 😀
Je vous laisse avec une petite douceur, Christophe Willem – Fragile.
Que fait-on lorsqu’on se retrouve alitée durant 5 jours, incapable de tenir debout avec une fièvre de cheval ?
On remercie ses meilleurs compagnons du moment, nommés Ipad et wifi.
On en profite pour se promener sur Pinterest.
On fait de belles découvertes.
D’ailleurs, cette découverte là, ce n’est pas moi qui l’ai faite, mais ma copine Zabou (merciiiiii).
Le cinquième jour, on arrive même à se convaincre que ça va mieux.
On se traîne tant bien que mal jusqu’à sa réserve de laine.
On déniche un reste de pelotes.
On se dit qu’on a enfin trouvé le petit plus qui formera un super duo avec Elle.
On est nulle en crochet, donc on tente quelque chose d’approchant en tricot au point filet.
En quelques heures, c’est bouclé et le résultat me plait beaucoup.
J’veux du soleil !
Rien qu’avec ce jaune magnifique, j’arrive à en oublier la grisaille et la pluie.
Et il n’y a pas à dire, ce petit tour d’épaules s’accorde parfaitement avec le gris… mais aussi avec le bleu marine, le rouge, le marron, le noir !! Il est en passe de devenir mon chouchou du moment.
Laine : Phildar – Aig : 7 – Modèle : Perso
Je compte bien recommencer, avec quelques modifications sur le devant… et peut-être avec un point dentelle… une laine plus fine… ou une laine plus douce… Vous l’avez compris, modèle à faire et à refaire.
J’aurais pu vous laisser aujourd’hui avec un titre on ne peut plus adapté (Au p’tit bonheur – J’veux du soleil), mais à la place, ça sera Calogero – C’est dit.
Spéciale dédicace à un ami de très très longue date. Tu ne peux plus me dire que tu n’aimes pas Calogero là !!! 😀
Lorsque j’ai débuté à la couture, j’avais pour but, entre autres, de pouvoir porter des vêtements qui me vont bien et s’accordent parfaitement à ma silhouette.
Mais comme un chien fou, je suis partie dans tous les sens. J’ai voulu tout coudre, tenter des modèles qui me font craquer sur d’autres (Waouuuh !! Je veux moi aussi la robe tablier qui va si parfaitement aux silhouettes japonaises. 😯 ), avoir absolument le petit haut du moment porté par toute sylphide, …
Crotte de bique (c’est mon juron préféré 😕 ) !!Pourtant à 40 ans, je devrais savoir ce qui peut me mettre en valeur ou non ??!? Je crois surtout que j’avais juste perdu de vue cet objectif et cette longue pause couturesque m’a permis de recadrer mes envies et mes besoins.
(Ré)Apprendre à se connaître.
Exit les patrons sans forme, loose, pas ajustés, je visualise maintenant bien mieux les coupes qu’il me faut.
Et dans mes projets incontournables, il y a the perfect small dress… celle qui se porte aussi bien au bureau, qu’à un déjeuner entre amies ou un dîner en amoureux. C’est devenu une obsession. La quête est longue et semée d’embûches, c’est moi qui vous le dis !!
Lorsque j’ai croisé ce modèle dans le Burda classic, j’ai su que nous pourrions nous entendre. Après avoir monté une toile, réajusté le modèle et reporté les différentes modifications, je me suis lancée dans la confection d’une robe test. Le choix du tissu n’est pas parfait mais il me donne une bonne idée du résultat final.
Concernant les modifications, il y en a eu plusieurs :
Côté buste, allongement de 2 cm (pas assez), pinces poitrine plus arrondies et suppression des pinces dos.
Côté jupe, les pinces dos ont été ajustées ainsi que la courbe dos.
La fermeture éclair a été supprimée dans le dos et posée sur le côté sous la manche.
Tissu : Stop tissu – Zip : Myrtille – Patron : Burda Classic HS 41H mix modèles 4B et 4C
Je suis globalement assez contente de cette robe. Je compte la refaire dans un tissu plus fluide. Et pour aller avec, maintenant il me faut ABSOLUMENT une petite veste courte en lainage léger. 😀
Affaire à suivre !!
Je vous laisse avec un titre de circonstance de Cinema Bizarre – My obsession.