Il fait chaud… extrêmement chaud ! Et ce n’est pas moi qui m’en plaindrai tant j’ai attendu ce moment dans l’année. Par contre, il faut obligatoirement adapter ma garde-robe à ces grosses chaleurs. Arffff ! Je suis obligée de me sacrifier et dois coudre encore et encore. 😀
Du vent dans les voiles.
Aujourd’hui, je vous présente une blouse. Un vrai bonheur à porter ! Cousue dans un voile de coton (il s’agit du voile utilisé pour cette robe), elle est d’une incroyable légèreté et très douce. Et à peine étendue au vent, elle est déjà sèche.
A l’inverse de la dernière tunique, ce haut est d’une simplicité déconcertante. Tirée du modèle 115 du Burda de février ’11, il y a peu de modifications faites au patron : suppression des pattes d’épaules et élargissement de l’encolure pour un effet loose (à agrandir encore pour la prochaine fois). Niveau couture, que de l’ultra basique, je le conseille d’ailleurs à n’importe quelle débutante.
Là où j’ai galéré (bah oui, ça ne serait pas drôle sinon), c’est lorsque j’ai voulu finir cette blouse avec un biais marine. Ne cherchez pas, vous ne le verrez pas, et pour cause… il a été impossible à trouver !
Je vous plante le décor.
Samedi – 8h30 – Acte I : Je suis au taquet en espérant la livraison de ma nouvelle MàC. Après 3 cafés, je me décide à reporter le patron de cette blouse en espérant faire apparaître le livreur (pas de bol, mon colis fut livré le lundi suivant). Je profite du calme de la maison, pour découper le tissu et attaquer la couture.
Samedi – 16h30 – Acte II : L’envie soudaine de terminer joliment ma cousette avec du biais s’impose. J’en ai bien du rouge, mais bof ! Et surtout, j’ai la flemme de le faire moi-même. Je file me traîne jusqu’au centre-ville, rendre visite à notre petite mercière. Tiens, c’est fermé. 😯 Elle est déjà en vacances ?? NON ! La mercerie est tout bonnement fermée définitivement.
Samedi – 16h35 – Acte III : Il reste toujours la boutique Singer pour se dépanner. Oui mais non… fermée tous les samedis après-midi durant l’été. Je commence à me décomposer. Il fait 34° à l’ombre.
Samedi – 16h36 – Acte IV : Faible espoir, il reste la boutique de laine. Elle est ouverte, mais n’a pas de biais. J’apprends par la même occasion que la retoucheuse pourrait me dépanner. Je m’illumine 🙂 mais ce fut de courte durée. Mon interlocutrice m’annonce qu’elle est fermée, elle aussi, tous les samedis après-midi.
Samedi – 16h40 – Acte V : J’hésite à faire les 8 km qui me séparent du Graal ! Il fait décidément trop chaud, je rentre chez moi, l’âme en peine.
Moral de l’histoire : La campagne, son calme, son bon air, son cadre idyllique, ses habitants souriants, c’est une vraie chance, un grand bonheur… sauf pour les couturières ! 😥
Zoom sur le pli d’emmanchure.
Voile de coton : Myrtille – Patron : Burda février ’11 modèle 115
Il me reste encore 1 mètre de ce voile. Vous risquez fort bien de le revoir sous peu.
Sinon, comme vous avez pu le comprendre, j’ai depuis quelques jours une nouvelle MàC. Hiiiiiiiiiiii ! Je l’aime d’amour, elle me rend hystérique tellement elle est formidable. 😎 Je vous en parlerai peut-être une prochaine fois.
Je vous laisse avec une découverte toute fraîche (ça fait du bien par ce temps) de ce matin, Matthieu Mendès – Okay.